Une enquête est lancée par l’Inspection Général de Finances (I.G.F.) sur le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo et le management de la redevance aéroportuaire dite « Go-Pass » pour élucider sur l’utilisation des fonds.
Pour rappel, Le Premier Ministre honoraire, Augustin Matata Ponyo Mapon, avait écrit dernièrement à l’Inspection Générale des Finances (I.G.F.) pour demander un audit de la gestion du parc agro industriel de Bukanga Lonzo. Une correspondance transmise juste après le passage du Premier Ministre Ilunga Ilunkamba. Ce dernier avait fait le constat amer de l’arrêt des travaux au Parc Agro Industriel de Bukanga Lonzo, et avait exhorté l’I.G.F. de se saisir du dossier le mercredi, 19 Aout dernier.
« Il serait dès lors recommandable au regard des appréhensions de mauvaise gouvernance évoquées précédemment, que l’Inspection générale des Finances se saisisse du dossier, contrôle des comptes inhérents à ce projet, dès le début des travaux jusqu’à ce jour, afin que toute la lumière soit faite sur l’ensemble des opérations financières liées à ce projet et que toutes les responsabilités de détournement éventuel des fonds publics soient établies », écrit l’ancien Premier ministre, Matata Ponyo dans une correspondance, datée du 26 août et adressée à l’inspecteur général des finances, Jules Alingete.
En ce qui concerne La taxe de fond de développement pour les infrastructures aéroportuaires IDEF autrement appelée Go-Pass, Instituée depuis 2009, dans le but de construire et réhabiliter les aéroports et autres aérodromes en République Démocratique du Congo, il est difficile aujourd’hui de se faire une idée exacte et claire de l’utilisation de ce fonds encaissé depuis 11 ans maintenant.
Notons que le Go-Pass a généré un total de 138 millions 91 920,98 USD de 2014 à 2019, selon l’ancien Ministre des Transports et Voies de communication, Didier Mazenga en réponse à une question écrite en Mai dernier à Claudel Lubaya, député national. Et d’ajouter que, c’est sous Matata Ponyo, en 2013, que le gouvernement avait chargé le consortium sud-américain AFRICOM Commodities, d’assurer la gestion technique et financière du projet Bukanga Lonzo.
C’était donc un partenariat public-privé qui devait garantir une gestion efficiente des fonds publics engagés.
Bruno Tubajiki T.